Accroître la biodiversité

L’utilisation des pesticides, d’engrais chimiques et les pollutions qui en découlent sont la 1ère cause de la réduction de la biodiversité.

Le recours aux pesticides, aux OGM et divers produits chimiques sont devenus monnaie courante alors qu’ils ont également des effets néfastes sur notre santé.

L’APEG soutient toutes les actions en faveur de la préservation et de l’accroissement de la biodiversité sur notre territoire…

Favoriser la biodiversité dans les exploitations agricoles

Pour participer à la disparition de l’usage des pesticides et améliorer ainsi la qualité de notre nourriture, l’APEG collabore avec les producteurs locaux pour accroître la biodiversité dans leur exploitation.
Cela consiste à replanter des haies, créer des mares, des zones humides, installer des nichoirs et des perchoirs pour l’avifaune… Ces actions permettent de favoriser la présence des auxiliaires et donc la réduction naturelle des ravageurs.

Deux exemples concrets

L’hirondelle aux champs : Sabine Couvent est à l’origine d’une association installée à La Bégude-de-Mazenc par des agriculteurs soucieux de l’environnement et désireux de faire circuler l’idée d’une meilleure prise en compte de la biodiversité dans le monde agricole
L’APEG est adhérente de cette association et soutient leurs actions. https://hirondelleauxchamps.fr

La Ferme du Colombier à Grillon : L’APEG a participé à l’aménagement d’une mare, la plantation de haies pour abriter la faune, la réalisation et l’installation de nichoirs. Ces chantiers ont été réalisés par l’agriculteur, Claude Jouve, en partenariat avec l’APEG, ses bénévoles et les jeunes de l’APEG.

Recenser et valoriser les producteurs locaux et les circuits courts

Avec l’association Colibris, l’APEG participe à l’établissement d’un fichier recensant et valorisant les producteurs locaux et les circuits courts.

https://lite.framacalc.org/9fvs-adresse-producteurs-commercants-environ

Chacun.e peut participer à la collecte et à la diffusion des bonnes adresses : un seul impératif, ne proposer que des adresses de producteurs LOCAUX ou REGIONAUX pour favoriser les CIRCUITS COURTS et le ZERO EMBALLAGE.

Faites-nous parvenir vos informations, vos idées, nous nous chargerons de les inclure dans le tableau.

Accroître la biodiversité dans les jardins et les communes

Depuis 2017, l’usage des pesticides de synthèse est définitivement interdit sur les espaces publics. Et depuis 2019, l’usage des pesticides de synthèse est définitivement interdit pour les jardiniers amateurs.
Pour favoriser la biodiversité, mise à mal par l’artificialisation des sols, l’utilisation des pesticides et intrants divers, l’APEG propose quelques solutions simples à mettre immédiatement en œuvre comme :

  • Exclure tout produit phytosanitaire.
  • Créer une mare, planter des haies diversifiées, préserver les vieux arbres.
  • Favoriser l’accueil des auxiliaires capables de limiter ou faire disparaître des ravageurs tels que la mésange charbonnière redoutable consommateur des chenilles processionnaires.

Accueillir les oiseaux

Les abriter (nichoirs artificiels ou lieux de nidification)

Il existe deux grandes catégories d’oiseaux : ceux qui construisent eux-mêmes leur nid (chardonnerets, pinsons des arbres, rossignols…) et ceux qui apprécient des cavités existantes (mésanges, huppes…). Pour accueillir les premiers, il faut un jardin avec des buissons ou des arbres bien touffus ; pour aider les autres nous vous conseillons de préserver des arbres morts ou d’installer des nichoirs artificiels.
Les rénovations que nous apportons aux maisons, aux bâtiments de nos communes par la suppression des trous et des fissures, aux jardins ou bois par la suppression des vieux arbres creux ne facilitent pas la vie des oiseaux. En installant des nichoirs, nous leur proposons des logements dont ils ont besoin pour s’abriter et se reproduire. Ils seront ainsi plus nombreux à se gaver de chenilles et de papillons d’insectes ravageurs tels que la pyrale du buis ou la chenille processionnaire. Ils seront pour vous un spectacle permanent dès le mois de février mars et ce jusqu’en juillet.

Les nourrir

Pour le nourrissage des oiseaux, deux grandes théories s’affrontent, même chez les ornithologues !

  1. les nourrir, c’est les inciter à la paresse, c’est leur donner des habitudes dangereuses pour leurs jeunes.
  2. les nourrir, c’est les aider, c’est compenser modestement les dégâts provoqués par l’homme (arrachage des haies, monoculture, épandage de pesticides…).

Nous avons une vision fragmentaire de la vie animale : les oiseaux que nous voyons à une mangeoire à un moment déterminé ne sont souvent pas les mêmes que ceux que nous observions quelques temps auparavant. Ceux que l’on voit au début du printemps ne sont plus ceux qui venaient en hiver ; ce sont vraisemblablement des migrateurs qui font étape pour se restaurer, reprendre des forces. Ils ont donc particulièrement besoin d’aide car ils préparent la génération future.
Les animaux sauvages n’ont pas besoin des humains pour savoir ce qu’ils doivent manger et en quelle quantité. Autrefois, nous leur fournissions beaucoup plus d’aliments avec nos systèmes de culture traditionnelle.
Vous pourrez noter que, plus le printemps avance moins les oiseaux s’intéressent aux mangeoires.

Deux raisons essentielles :

  • En été, il y a suffisamment à manger dans des endroits moins dangereux qu’une mangeoire (présence des humains ou de leurs chats, plus fréquente en été).
  • Les premières alimentations données aux oisillons sont constituées d’insectes (chenilles, papillons, larves, vers de terre…) plus faciles à ingurgiter et plus nourrissantes (protéines animales).

Jamais un oiseau ne mettra en danger la vie de ses oisillons par « paresse ». Comment pourrait-il oublier ce savoir-faire inné qui le pousse à nourrir ses jeunes avec des insectes, alors qu’il n’oublie jamais la date de son départ, ni le lieu de migration ?
La notion de « gourmandise » n’existe pas ; un oiseau qui deviendrait obèse serait éliminé immédiatement par les prédateurs ; les oiseaux ne consomment intensément que pendant les périodes qui précèdent la migration, la mue ou la reproduction qui sont des activités grandes consommatrices d’énergie.